lamétéo.info
Actualités

La CEDEAO accorde six mois aux pays de l’AES pour finaliser leur éventuel retrait : les précisions du ministre béninois des Affaires étrangères

Partager

Au lendemain du 66ᵉ sommet des chefs d’État de la CEDEAO, Olushegun Bakari Adjadi, ministre des Affaires étrangères du Bénin, a détaillé les conclusions du sommet. Une prolongation de six mois a été accordée aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Niger, Mali, Burkina Faso – pour organiser leur éventuel retrait définitif de l’organisation.

Lors d’une conférence de presse tenue le lundi 16 décembre à Cotonou, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Bakari Adjadi, a éclairé l’opinion publique sur les décisions prises lors du 66ᵉ sommet de la CEDEAO. Selon lui, le souhait exprimé par le Niger, le Mali et le Burkina Faso de quitter l’organisation avait été formalisé le 28 juin 2023.

“Les chefs d’État ont pris acte du souhait du Niger, du Mali et du Burkina Faso de quitter la CEDEAO”, a-t-il déclaré, rappelant que les textes régissant l’organisation exigent une période de douze mois avant qu’une telle décision ne devienne effective. Avec ce délai presque écoulé, l’organisation régionale a décidé d’accorder six mois supplémentaires à ces États pour organiser leur départ en toute sérénité.

Pendant cette période de transition, les populations et les échanges économiques entre les pays de l’AES et les autres membres de la CEDEAO ne seront pas perturbés. “Il y aura une libre circulation des biens et des personnes sur le territoire de la CEDEAO et donc entre les pays de l’AES et les pays de la CEDEAO“, a précisé Olushegun Bakari Adjadi.

Olushegun Bakari Adjadi, ministre des Affaires étrangères du Bénin face à la presse

Il a également souligné que cette période offre une opportunité aux trois pays concernés de revenir sur leur décision, si tel est leur choix. Selon le ministre, les chefs d’État souhaitent s’assurer que cette décision souveraine des pays de l’AES n’impacte pas, ou impacte le moins possible, les populations.

La position du Bénin face à la situation

Concernant l’approche du Bénin face à cette décision historique, le ministre a réaffirmé l’engagement du pays à préserver les liens historiques et économiques avec les populations des États concernés. “Le Bénin va tout faire pour préserver les populations, pour préserver les liens séculaires qui existent entre nos peuples et donc trouver les voies et moyens pour que, pour les populations du Niger, du Mali et du Burkina Faso, il n’y ait pas de changement”, a-t-il assuré.

Raïssa NOUGBODOHOUE


Partager

Articles similaires

Économie rurale au Bénin : Konrad Adenauer outille des femmes du Zou sur les droits fonciers

Venance TONONGBE

Bénin – BEPC 2020 : voici les dates, heures et établissements des oraux et d’EPS de l’Atlantique

Venance TONONGBE

Cena-Législatives2019: dépôt de candidature dès ce jour, 5 partis légaux

Venance TONONGBE

Laissez un commentaire

You cannot copy content of this page