Ce 1er juin, à l’occasion de la Journée nationale de l’Arbre, Simon Awokou, directeur du Reboisement et de l’aménagement des forêts, est intervenu sur l’antenne de Bip Radio pour évoquer l’importance des arbres dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique.
“Les chercheurs ont pu démontrer que ce sont les espèces autochtones qui sont les plus résilientes aux changements climatiques”, a expliqué Simon Awokou. Selon le directeur, ces espèces, ayant évolué dans leur milieu naturel, sont mieux armées pour faire face aux variabilités climatiques. Contrairement aux espèces introduites, les arbres autochtones subissent moins de modifications en réponse aux conditions climatiques changeantes.
Parmi les espèces recommandées, Simon Awokou a cité l’iroko, le teck, l’abzelia, le térocapus, le “kosso”, le “licè”, “l’azonguegue” etc. Ces arbres, selon lui, sont non seulement bien adaptés à leur environnement, mais jouent également un rôle crucial dans la réduction des impacts du changement climatique.
“Les espèces qui poussent naturellement dans nos régions sont les meilleures alliées dans notre lutte contre le changement climatique”, a-t-il affirmé.