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« Hier, nous étions à Vakon » : contre le coup d’État au Niger, le BR explique la position du Bénin et de la CEDEAO dans les villages

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Dans une initiative visant à sensibiliser la population aux événements récents au Niger, le parti Bloc Républicain (BR) a entrepris une tournée dans les villages pour expliquer la position ferme du Bénin et de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le coup d’État survenu dans ce pays voisin. C’est ce qu’a révélé Jaques Migan, membre du parti invité de l’émission l’entretien de la chaîne de télévision E-Télé ce dimanche 20 avril 2023.

Le Bénin, en tant que membre actif de la CEDEAO, a soutenu les mesures prises par l’organisation sous régionale pour isoler le régime militaire du Niger et rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. Entre autres mesures, il y a l’intervention militaire de la CEDEAO en cas d’échec des négociations avec la junte au pouvoir.

Mais face à l’incompréhension de certains pour des raisons données, le BR, parti soutenant le pouvoir Talon, s’est engagé à expliquer la position du Bénin et de la CEDEAO contre le coup d’État au Niger dans les villages auprès de ses militants, clarifiant les enjeux et les implications d’un coup d’État.

Selon Jacques Migan, c’est par des séances de questions-réponses avec les militants à la base que son parti répond aux préoccupations et clarifie davantage la position diplomatique du Bénin et de la CEDEAO. ” Hier nous étions à Vakon (…) Il s’agit de passer de village en village. Ce qui se passe, nous l’expliquons à nos militants. Ils suivent de près ce qui se passe à travers les explications que nous leur donnons sur le terrain. “, a-t-il déclaré.

Jacques Migan

Jacques Migan précise que la tournée du BR dans les villages est une réponse à l’intoxication observée dans l’opinion : ” Lorsqu’on leur explique, les populations apprécient car elles avaient des versions qui laissent croire que bientôt, il va avoir la guerre. Les gens vont dire sur les réseaux sociaux que le Bénin va en guerre contre le Niger. Or ce n’est pas une question de guerre. Il s’agit du rétablissement d’un ordre constitutionnel dans le cadre de la CEDEAO “, a-t-il expliqué.

Il a par ailleurs appelé la junte militaire au Niger à être ouverte aux dialogues afin de négocier son départ du pouvoir comme le souhaite la CEDEOA pour ne pas être contrainte par la force.


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