Au Bénin, le temps de l’exaltation après la proclamation des résultats du baccalauréat s’estompe déjà. Pour les nouveaux lauréats de ce premier diplôme universitaire, les regards sont désormais tournés vers l’avenir. À l’occasion de la composition des épreuves facultatives et sportives au CEG 1 d’Abomey-Calavi, certains admissibles au Bac 2024 se sont confiés à Lameteo sur leurs carrières envisagées.
Les nouveaux bacheliers ne perdent pas de temps à se projeter vers leur futur académique et professionnel. Des métiers classiques aux nouvelles technologies, certains ont déjà une idée claire de leur orientation. Voici un aperçu de leurs carrières envisagées, révélées lors des phases complémentaires de leur admissibilité au baccalauréat de juin 2024.
Football et architecture
Déclaré admissible au baccalauréat série D, Parfait nourrit un grand rêve : faire carrière dans le football. « Je vais m’engager dans le football. C’est ce que j’attendais depuis longtemps. Je vais mettre les chances de mon côté et me lancer, et j’espère qu’à l’avenir, ça va payer », a-t-il confié, optimiste quant à son avenir sportif.
De son côté, Nabilath, bachelière à seulement 16 ans, se dirige vers l’architecture, en dépit des souhaits de ses parents qui la voient médecin. « Papa veut que je fasse la médecine, mais moi, j’aime trop l’architecture. Je n’ai pas l’amour de la médecine. Je veux faire de l’architecture car j’aime réaliser des maquettes et aussi innover », a-t-elle expliqué, déterminée à suivre sa passion créative.
“J’adore l’informatique”
Merlot envisage de se spécialiser en génie informatique. Passionné par les machines, ce lauréat du Bac 2024 a déjà commencé à se renseigner sur son futur métier. Mais il n’est pas le seul à avoir développé un goût prononcé pour la digitalisation. Comme lui, Rodrigue souhaite poursuivre une filière liée à l’informatique. « J’adore l’informatique et je veux continuer dans ce domaine », s’est-il confié. Avec son Bac C en poche, Rodrigue doit également suivre son rêve, malgré les propositions de ses parents, tous deux médecins, qui le poussent vers la santé publique. « Mes parents me proposent la santé publique et des filières où ils pensent que je serai à l’aise », a-t-il affirmé.
Ailleurs, les aspirations futures des bacheliers varient, et les choix divergent. Toutefois, beaucoup parmi ces nouveaux bacheliers rejoindront les universités publiques du Bénin lors de la prochaine rentrée académique, pour des études supérieures, parfois loin de leurs passions et rêves initiaux.
