Le Procureur de la République, Jules Ahoga, a annoncé dans un communiqué en date du lundi 6 mai 2024, les résultats de l’enquête suite à l’interpellation de 73 individus lors de la récente marche syndicale au Bénin.
La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) a organisé une marche contre la vie chère le 1er mai 2024. Selon le communiqué du Procureur de la République, lors de la marche organisée, des personnes se présentant comme des travailleurs ont été interpellées et placées en garde à vue.
À l’issue des interrogatoires et de l’enquête de flagrance ouverte, les personnes ayant pu justifier de leur qualité de travailleur ont été remises en liberté. Cette mesure concerne également les étudiants et élèves interpellés. Ainsi, trente-deux (32) des soixante-treize (73) personnes interpellées ont été libérées.
Cependant, l’enquête s’est poursuivie à l’encontre de quarante-et-une (41) personnes maintenues en garde à vue. Il a été établi que ces individus ont été recrutés dans des quartiers de Cotonou dans le but de perturber l’ordre public, sans pouvoir justifier de leur qualité de travailleur. ” Il est établi que ces personnes ont été recrutées dans des quartiers de Cotonou pour troubler l’ordre public. Elles ne justifient pas de la qualité de travailleur.”, peut-on lire dans le communiqué. Sur ordre du parquet, un test urinaire a été effectué: ” La réalisation d’un test urinaire, sur instruction du parquet, s’est révélée positive à l’égard de vingt-et-un (21) d’entre elles quant à la consommation et à l’usage de cannabis.”
Ces personnes seront poursuivies devant le tribunal correctionnel pour répondre des faits qui leur sont reprochés, a indiqué le Procureur de la République, Jules Ahoga dans son communiqué.