Toujours réticents à élire une femme présidente, les États-Unis choisissent à nouveau Donald Trump.
Les États-Unis semblent toujours réticents à élire une femme à la présidence. Ce mercredi 6 novembre, le Républicain Donald Trump a affirmé sa victoire pour un retour au bureau ovale, creusant un écart décisif face à sa rivale démocrate, Kamala Harris. La chaîne de télévision Fox News a annoncé son succès dans les États stratégiques de Pennsylvanie et du Wisconsin, portant son score à 267 grands électeurs contre 214 pour Harris, alors que le seuil de la victoire est fixé à 270.
Trump, qui avait déjà battu Hilary Clinton en 2016, semble s’imposer à nouveau contre une candidate démocrate, illustrant une nouvelle fois la difficulté pour les femmes à accéder au sommet du pouvoir exécutif américain. « Je serai le 47e président des États-Unis d’Amérique », a déclaré l’ancien président, revendiquant ainsi sa victoire et affirmant son retour.
Un Sénat et une Chambre des représentants acquis à la droite
En plus de la présidence, les Républicains ont remporté une majorité au Sénat avec 51 sièges contre 49 pour les Démocrates, une configuration favorable pour mener à bien l’agenda conservateur de Trump. La Chambre des représentants, quant à elle, reste dominée par les Républicains, avec une majorité étroite de 220 sièges contre 212 pour les Démocrates. Cette situation donne aux Républicains les moyens d’appuyer le programme politique de leur leader.
Une victoire annoncée mais des dépouillements en cours
Bien que le score semble décisif, le dépouillement continue dans certains États clés, et les résultats finaux pourraient prendre encore plusieurs jours. Toutefois, cette victoire provisoire marque déjà un tournant dans le paysage politique américain, avec une Amérique à nouveau ancrée à droite et un soutien parlementaire renforcé pour le nouveau président.
L’héritage d’une Amérique divisée
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche avec une majorité parlementaire suscite des interrogations sur l’avenir de l’unité nationale, alors que ses positions polarisantes ont profondément marqué la société américaine. Reste à voir si ce deuxième mandat sera l’occasion de réunir une Amérique toujours divisée ou de renforcer davantage les clivages.