Le 20 janvier 2025, Donald Trump deviendra officiellement le 47e président des États-Unis après sa victoire contre Kamala Harris. À moins d’un mois de son investiture, l’ancien président promet une série de mesures fermes sur des sujets clés tels que les droits des transgenres, l’immigration illégale et la politique étrangère.
À Phoenix, le dimanche 22 décembre, devant ses partisans réunis lors d’un événement de l’organisation ultra-conservatrice Turning Point America, Donald Trump a promis une action rapide et déterminée dès son premier jour en fonction. « Le 20 janvier sera véritablement le jour de la libération en Amérique », a-t-il déclaré avec force.
Parmi ses priorités, une « lutte implacable contre le délire transgenre ». Selon le président élu, la politique officielle des États-Unis définira désormais qu’« il n’y a que deux genres, homme et femme ». Il a annoncé son intention de signer plusieurs décrets visant à interdire les interventions médicales de transition pour les mineurs, exclure les transgenres de l’armée, et restreindre leur accès aux écoles primaires, collèges et lycées.
Cette position s’inscrit dans la ligne dure du Parti républicain, souvent en opposition frontale avec les droits des personnes LGBTQ+. Récemment, Sarah McBride, première femme transgenre démocrate élue à la Chambre des représentants, a subi des discriminations symboliques, comme son exclusion temporaire des toilettes pour femmes au Capitole.
L’immigration
Autre point clé de ses engagements, la lutte contre l’immigration illégale. Le milliardaire a promis de signer des décrets dès son investiture pour fermer les frontières et organiser « la plus grande opération d’expulsion de l’histoire des États-Unis ». Il a qualifié la situation actuelle d’« invasion » et s’est engagé à prendre des mesures immédiates pour restaurer ce qu’il considère comme la souveraineté du pays.
Trump a également dénoncé la montée du « workisme », une idéologie qu’il associe aux politiques progressistes, et a assuré vouloir mettre fin à cette dynamique dès sa prise de pouvoir.
Sur le plan international, Donald Trump a réaffirmé sa volonté de « mettre fin à la guerre en Ukraine », d’arrêter « le chaos au Moyen-Orient » et d’« empêcher une troisième guerre mondiale ». Bien qu’il ait souligné ces objectifs comme des priorités, il n’a pas précisé les moyens qu’il compte employer pour y parvenir.
À quelques semaines de son investiture, Donald Trump polarise déjà l’opinion publique avec des annonces fortes, qui augurent un mandat marqué par des décisions controversées et un retour à ses politiques conservatrices.
