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Cybercriminalité au Bénin : des pasteurs et certains responsables de « religion importée », complices des “gaymans” [Enquête de l’OCRC]

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Au Bénin, tout comme certains dignitaires des religions endogènes, des responsables d’église et autres confessions religieuses « importée »s, seraient complices des cybercriminels à qui, ils offrent des services.

Alors que l’attention de l’opinion publique était focalisée sur une certaine complicité entre des responsables de cultes endogènes et les cybercriminels communément appelés gaymans au Bénin, le commissaire Donatien Sokou de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) révèle que des responsables de « religion importée » leur apportent des appuis spirituels.

Parlant des forces spirituelles auxquelles certains cybercriminels font recours pour commettre leur forfait, il y a aussi celles issues des religions dites importées c’est-à-dire le christianisme, l’islam et autres. « Ce ne sont pas que les religions endogènes. Ce sont toutes les religions.» Voilà en substance, ce que révèlent les enquêtes de l’OCRC menées dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité au Bénin. Autrement dit, selon les propos du commissaire Sokou, invité hier vendredi 21 avril sur une émission spéciale télévisée pour décortiquer la pratique de la cybercriminalité au Bénin, des responsables de religion chrétienne, musulmane et autres servent de soutiens spirituels aux gaymans dans leur activité illégale d’escroquerie en ligne.

« Dans les messages échangés vous comprenez qu’ils (les responsables des religions importées) savent bien que ceux là (les cybercriminels) s’adonnent à des activités illégales mais ils sont derrière eux et prient pour eux », a expliqué le commissaire.

Il n’est donc pas exclu que dans la traque contre les cybercriminels, des pasteurs et autres prêtres soient mis aux arrêts si leur complicité est établie.
A souligner que selon le commissaire Sokou, au cours de cette année 2023, trois féticheurs sont déjà déposés en prison pour complicité établie avec les cybercriminels.


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