Avec un score de 101,4 points dans l’indice du climat des affaires, le Bénin confirme sa dynamique économique et son attractivité pour les investisseurs, grâce à des réformes continues et un environnement de plus en plus favorable aux entreprises.
Le Bénin continue de s’affirmer comme un pôle économique majeur en Afrique de l’Ouest. Selon le bulletin statistique mensuel publié en janvier 2025 par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le pays occupe la deuxième place du classement des meilleures performances en matière de climat des affaires dans l’espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), pour le compte de décembre 2024. Avec un score de 101,4 points, le Bénin se positionne juste derrière le Sénégal (101,9) et devant le Togo (101,2).
Cette performance repose sur une série de réformes structurelles initiées ces dernières années par les autorités béninoises. Objectif : créer un environnement des affaires plus compétitif et attractif. À cet effet, la création d’entreprises a été facilitée, les procédures judiciaires digitalisées, et les démarches administratives simplifiées. Ces efforts ont permis d’attirer davantage d’investissements étrangers. D’après les chiffres de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le Bénin a enregistré 257,02 milliards de francs CFA (environ 433,85 millions de dollars) d’investissements directs étrangers (IDE) en 2023.
La GDIZ, un hub agro-industriel
Parmi les moteurs de cette performance figure la zone économique spéciale de Glo-Djigbé (GDIZ), véritable hub agro-industriel qui attire de plus en plus de capitaux internationaux. Cette zone dédiée à la transformation locale des matières premières joue un rôle stratégique dans la diversification économique du pays.
L’indicateur du climat des affaires de l’UEMOA, calculé par la BCEAO, s’appuie sur les enquêtes mensuelles réalisées auprès des entreprises modernes. Il évalue notamment la production industrielle, le chiffre d’affaires dans le commerce et les services marchands, les services financiers, ainsi que les effectifs employés. La moyenne de long terme est fixée à 100 points. En décembre 2024, l’indice global pour l’ensemble de l’UEMOA s’est établi à 100,7 points, ce qui traduit, selon la BCEAO, un maintien de la confiance des chefs d’entreprise dans la dynamique économique actuelle.
