Vendredi 12 janvier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement certifié que le Cap-Vert est exempt du paludisme, faisant de ce petit archipel atlantique une exception remarquable en Afrique où la maladie continue de sévir.
Une certification vient d’être attribuée au Cap-Vert en reconnaissance de la preuve fournie, démontrant qu’au sujet du paludisme, la chaîne de transmission domestique par les moustiques a été interrompue à l’échelle nationale pendant trois années consécutives.
Matshidiso Moeti, directrice de l’OMS pour l’Afrique, a salué la réussite du Cap-Vert en tant que “rayon d’espoir pour la région africaine et au-delà”. Elle a souligné que cette réalisation démontre que, avec une volonté politique forte, des politiques efficaces, un engagement communautaire et une collaboration multisectorielle, l’élimination du paludisme est un objectif atteignable.
L’OMS estime que cette victoire est une excellente nouvelle pour l’avenir du Cap-Vert, ouvrant la voie à une augmentation du tourisme et stimulant les activités socio-économiques dans un pays où le secteur touristique représente environ 25% du PIB. Dans un communiqué, l’OMS a souligné l’impact positif que cela pourrait avoir sur l’attraction de visiteurs et le développement économique du pays.
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a exprimé son optimisme pour l’avenir en déclarant que “ce succès, après d’autres, nous fait espérer que, grâce aux outils existants ou nouveaux, notamment les vaccins, nous pouvons nous prendre à rêver d’un monde sans paludisme.” Il a remis la certification au Premier ministre cap-verdien Ulisses Correia e Silva lors d’une cérémonie à Praia, la capitale du pays.