Pour non respect des prix fixés par le gouvernement, des dépôts de ciment faisant de la surenchère ont été fermés et amendés par les directions départementales du ministère de l’Industrie et du Commerce dans le cadre du contrôle des prix. Lesdits dépôts devront désormais réouvrir mais en respectant certaines dispositions réglementaires.
« Dans le cadre de l’application correcte des mesures prises par le Gouvernement pour soulager les populations en cette période de cherté de la vie, tous les services de contrôle du Ministère de l’Industrie et du Commerce sont instruits pour ouvrir les magasins de vente fermés dans le cadre des contrôles avant la prise de la décision gouvernementale de soutien aux populations », peut-on lire dans un communiqué signé du secrétaire général du ministère. Mais attention. Les promoteurs de ces dépôts doivent scrupuleusement respecter les prix fixés. C’est pourquoi « les prix des biens et services qu’ils offrent aux consommateurs, doivent être publiés conformément à l’arrêté 1995 n°87/MCT/CAB/DCP/SRC du 13 juin 1995 relatif à la publicité des prix des biens et services».
En conférence de presse animée avec le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji et sa collègue des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé le samedi 26 mars 2022, Shadiya Assouman, ministre de l’industrie a rappelé que les vendeurs de ciment doivent obligatoirement fournir un reçu mentionnant le prix à tout acheteur.
Si le prix à l’usine n’a pas changé, le prix de vente est par contre différent d’un département à un autre, dû aux frais de transport. Ainsi se présente comme suit les prix à appliquer :
Cotonou / Atlantique-Littoral : 75.000 FCFA ;
Porto-Novo/ Ouémé-Plateau : 74.000 FCFA ;
Comè/ Mono-Couffo : 77.000 FCFA ;
Parakou/ Borgou : 82.000 FCFA ;
Djougou/Donga : 82.000 FCFA ;
Natitingou / Atacora : 85.000 FCFA ;
Kandi / Alibori : 85.000 FCFA ;
Malanville/Alibori : 90.000 FCFA.