Le gouvernement simplifie les démarches administratives pour stimuler les investissements industriels.
Depuis 2016, le Bénin a mis en place un cadre réglementaire modernisé pour favoriser le développement du secteur industriel. Ce processus a notamment impliqué la révision du code des investissements et l’adoption de la loi sur les zones économiques spéciales (ZES). Lors de l’émission de reddition de comptes diffusée le jeudi 20 mars 2025, Alimatou Shadiya Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce, a détaillé les efforts déployés pour attirer les investisseurs et dynamiser l’industrie nationale.
Le gouvernement béninois a simplifié le processus d’installation des unités industrielles, facilitant ainsi l’accès aux démarches administratives essentielles. Selon le ministre, ces réformes ont permis de réduire considérablement les délais d’obtention des documents nécessaires à l’installation des entreprises.
« L’autorisation d’installation industrielle, qui était de trois mois avant 2016, est désormais accordée en 72 heures dès réception d’un dossier complet », a précisé la ministre. Elle a également souligné d’autres progrès notables : « L’agrément à la Taxe Préférentielle de l’UEMOA est passé de trois mois à un mois, tandis que l’agrément au Schéma de Libéralisation des Echanges de la CEDEAO s’obtient aujourd’hui en trois semaines contre trois mois auparavant ». De plus, le certificat d’origine UEMOA/CEDEAO est désormais délivré en deux heures, contre 72 heures auparavant.
Ces réformes ne se limitent pas à l’installation des entreprises, elles ont également un impact positif sur les exportations. L’adoption des agréments pour la Taxe Préférentielle de l’UEMOA et du Schéma de Libéralisation des Echanges de la CEDEAO, ainsi que la délivrance rapide du certificat d’origine, permettent aux producteurs locaux de commercialiser leurs biens non seulement au niveau national et régional, mais aussi à l’international.