Une pluie s’est abattue dans la soirée de ce 1er avril 2022 à Abomey-Calavi et environs vers 21h. Elle a révélé les insuffisances de certaines voies à garantir une circulation aisée aux populations, en saison pluvieuse.

Abomey-Calavi. 21h35. Nous sommes au premier carrefour après Kpota, en allant vers le carrefour Aitchedji. Les dernières gouttes de la pluie qui s’est déclarée à 21h achèvent leur course sur le sol. Dans cette atmosphère tous les véhicules à deux roues ou plus empruntent une déviation pour contourner l’inondation installée par cette pluie de quelques minutes. Les piétons sont obligés de se frayer un chemin par le terre plein central.
«Où sont les caniveaux», a crié un homme, la quarantaine révolue, visiblement déçu par cette situation indésirable que lui inflige cette pluie. Vêtu d’un boubou blanc dans lequel il flottait aisément, il a opté comme le commun des piétons, pour une démarche herculéenne, afin de vite rallier sa destination sans subir une nouvelle décharge des nuages qui s’amoncellaient déjà dans le ciel.

Comme lui aucun usagers du tronçon 1er Carrefour après Kpota Carrefour Aitchedji n’a été indifférent au diktat de l’eau qui a avalé entièrement la chaussée, obligeant les usagers à emprunter concurremment l’autre côté de la voie, réservée exclusivement à ceux venant vers Kpota.
«Si cette petite pluie a inondé les pavés à mon humble avis, c’est parce que les caniveaux sont bouchées», a expliqué OUOROU Sanni Zull-kilfull, producteur en assurance, de retour du service. Il invite les autorités municipales a s’inspirer du modèle de la municipalité de Parakou. «À Parakou, il y a des agents d’entretien qui font plus régulièrement l’entretien des caniveaux», a-t-il informé, avant de relever les risques d’accidents liés à l’usage d’un seul côté de la chaussée par les usagers de la route. «Cette situation peut causer des accidents car, les camions, les motos, les véhicules, empruntent tous un seul côté de la voie», a-t-il déploré.

L’actualité relayée par certains médias annonce aussi déjà des cas d’inondation précoces dans certaines villes du Bénin, notamment Cotonou. Des alertes à prendre donc très au sérieux, avant le déclenchement des grands déluges.