30 heures de cours par semaine dans les lycées et collèges toujours à l’ordre du jour, le gouvernement refuse d’abandonner, syndicats pas d’accord et proposent d’autres solutions… voici ce qu’il faut retenir de la rencontre entre le gouvernement et les partenaires sociaux ce mardi 29 septembre.
Des membres du gouvernement béninois se sont entretenus avec les secrétaires généraux de confédération. Initialement prévue pour discuter des questions relatives au secteur de la santé, c’est plutôt le dossier brûlant des enseignements pré-insérés qui s’est imposé à tout autre débat au cours de la rencontre. A l’issue de la réunion, les partenaires sociaux, à travers un communiqué ont révélé ce qu’il faut retenir concernant le dossier relatif à l’augmentation du quota horaires hebdomadaire des enseignements pré-insérés annoncée.
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Ce mardi 29 septembre 2020 a connu la reprise des négociations Gouvernement /Centrales et Confédérations Syndicales.
Préalablement destinées à l’examen des doléances du secteur de la santé, les négociations de ce jour ont connu de la question d’actualité relative à l’imposition aux aspirants du secondaire d’une masse horaire de 30 h de cours par semaine.
Le gouvernement a pris acte de cette question préalable formulée par les 6 confédérations et Centrales syndicales en unité d’action (UNSTB, CGTB, COSI Bénin, CSPIB, CSUB, CSA-Bénin) et a ouvert les débats sur la question.
Les débats ont permis à la partie syndicale d’exprimer son indignation par rapport à l’esclavage de type moderne que cette mesure risque d’instaurer dans le système éducatif de notre pays.
A l’unanimité la partie syndicale a rejeté purement et simplement cette imposition aux Aspirants de la masse horaire hebdomadaire de 30h de cours.
Le gouvernement a été invité à renoncer à ce projet funeste. Dans le cas contraire, les Centrales et Confédérations syndicales prendront leur responsabilité.
Abordant le point à l’ordre du jour, la partie syndicale a déploré la non satisfaction des revendications des travailleurs de la santé dont les revendications étaient à l’ordre du jour.
Le gouvernement a tenté de se défendre sans convaincre la partie syndicale qui est restée sur sa soif.
Enfin, il a été abordé la préoccupation du porte parole des syndicats de la santé, le camarade Adolphe HOUSSOU.
Le gouvernement par l’entremise du ministre de la santé a déclaré que le camarade Adolphe HOUSSOU ne fait l’objet d’aucune poursuite et l’intention de le poursuivre n’a jamais existée.
La partie syndicale a pris acte de cette déclaration solennelle du gouvernement.
La rencontre a été renvoyée à la semaine prochaine pour discuter des points restants à l’ordre du jour.
Cotonou, le 29 septembre 2020
Les secrétaires généraux de l’UNSTB, de la CGTB, de la COSI Bénin, de la CSPIB, de la CSUB et de la CSA-Bénin