La Fédération Nationale des Mouvements, Associations et Groupes (FENAMAG), Briston Amoussou-Guenou a répondu, dimanche 9 juillet 2023, à l’ancien parlementaire, Yacoubou Malehossou qui a récemment déclaré que Olivier Boko serait mécontent de ceux qui suscitent sa candidature à la présidentielle 2026 au Bénin.
« Il [Yacoubou Malehossou, Ndlr] n’a pas cette casquette de porte-parole de M. Boko. Car monsieur Boko a son équipe de communication », a répondu Briston Amoussou-Guenou a Yacoubou Malehossou, a la faveur d’une émission dans laquelle il était l’invité sur la chaîne de télévision TVC Bénin.
Cette déclaration est en fait en réaction des propos de l’ex député Yacoubou Malehossou selon lesquels Olivier Boko aurait dit « c’est quoi ? Est-ce que je leur ai dit que je veux être candidat ?» au sujet des appels à sa candidature pour la présidentielle de 2026.
« Aladji, dites à vos gens-là de faire attention », avait rapporté Yacoubou Malehossou. De son côté, le président de la FENAMAG ne croit pas à ces propos prêtés à Olivier Boko. « Monsieur Boko a ses cellules de communication et M. Boko pouvait comme l’a fait aussi bien M. Wadagni produire un message signé » a fait remarquer Briston Amoussou-Guenou.
Pour lui, ces propos prêtés à Olivier Boko sont “peu catholiques” et ne ressemblent en rien à ce qui sait de celui pour qui, il parcourt tout le Bénin pour susciter sa candidature. « Je ne vois pas un homme aussi vertueux, aussi grand, aussi un homme d’État, de cette carrure, répondre à des sollicitations de candidature vers sa personne et sa personnalité répondre en ces termes au grand public. »
Olivier Boko, discret homme d’affaires béninois est très proche de l’actuel président de la République, Patrice Talon qui lui est à son second et dernier mandat constitutionnel.
Boko n’est pas le seul proche de Talon dont la candidature est agitée. Ministre d’État chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni a lui aussi vu sa candidature suscitée pour succéder au président Talon. Mais très vite, il a réagi pour mettre fin au projet. « Il me semble indécent et prématuré de s’engager dans un débat sur les élections présidentielles de 2026 à ce jour », avait réagi Wadagni sur sa page Facebook, mardi 4 juillet 2023.