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Au sujet de la présidentielle 2026 au Bénin, Janvier Yahouédéou s’exprime : « Je regretterais amèrement le départ de Patrice Talon »

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Janvier Yahouedehou, Coordonnateur du collège des ministres conseillers s’exprime sur l’avenir du Bénin après 2026.

Nommé Coordonnateur du collège des ministres conseillers du président Patrice Talon depuis le 6 janvier 2025, Janvier Yahouédéou s’est exprimé ce dimanche sur la télévision nationale. Il a abordé plusieurs sujets d’actualité, dont la question sensible d’une éventuelle candidature de l’actuel chef de l’État à la fin de son second et dernier mandat constitutionnel. S’il affirme donner un avis personnel, il ne cache pas sa préférence pour une continuité du système mis en place par Talon.

Lors de son intervention, Janvier Yahouédéou a répondu sans détour à la question du débat sur une éventuelle reconduction de Patrice Talon à la tête du Bénin. « On ne peut pas avoir la chance d’avoir un bâtisseur… Tant que le président de la République fait bien, pourquoi le remplacer ? », a-t-il lancé, avant d’exprimer son regret anticipé : « Je regretterais amèrement le départ de Patrice Talon. »

Toutefois, il précise que son attachement va au système en place plutôt qu’à la personne du président. « J’aurais souhaité vivement que, même si le président Talon partait, le système qu’il a mis en place perdure. Ce n’est pas la personne du président Talon qui me préoccupe », a-t-il affirmé.

Usant d’une métaphore aéronautique, Janvier Yahouédéou compare la situation actuelle du pays à un avion en phase de décollage. « Si vous ne laissez pas cet avion se stabiliser et que vous demandez au pilote de redescendre, ça va se crasher », a-t-il prévenu, insistant sur la nécessité de maintenir la dynamique actuelle pour éviter un retour en arrière.

Néanmoins, l’ancien député souligne que Patrice Talon lui-même n’est pas demandeur d’un troisième mandat. « Son seul souci quand j’échange avec lui, c’est comment faire pour que toute l’avancée en termes de développement de notre pays ne soit pas remise en cause », a-t-il conclu.


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