Le ministre de l’agriculture et de l’élevage invite les agriculteurs à de nouvelles pratiques agricoles pour la redynamisation du secteur.
Les producteurs agricoles doivent délaisser les méthodes archaïques de production. Lors d’une tournée à Savalou, le ministre de l’agriculture et de l’élevage, Gaston Dossouhoui a évoqué de nouvelles techniques pour la redynamisation du secteur agricole.
” Nous avons des semoirs qu’une personne peut tirer sur une ligne. On a des semoirs qui peuvent faire deux lignes et des semoirs qui peuvent faire quatre lignes. […] Il y a des machines et des techniques maintenant pour mettre l’engrais facilement ”, a-t-il indiqué comme nouvelles techniques de productions agricoles.
À celles-ci s’ajoute l’irrigation qui est ‘‘ l’une des meilleures orientation en matière de modernisation de notre agriculture. Nous n’avons pas beaucoup d’eau ici mais on doit gérer le peu qu’il y a ”, a-t-il énuméré.
Gaston Dossouhoui a aussi fait savoir que le gouvernement veille à ce que ” les équipements agricoles soient à des prix subventionnés et accessibles et que nous réduisons par là la pénibilité du travail ”.
Le Chargé du portefeuille ministériel de l’agriculture invite les acteurs agricoles à délaisser les méthodes archaïques de production. ” Ceux qui continuent de semer le maïs au pied et à la main ne sont pas de bons paysans parce que la densité faite à la main est faible et les demandes que vous devez avoir à l’hectare ne sont pas atteintes. Pourquoi vous voulez toujours vous courbez et cassez les reins alors qu’on peut utiliser les reins pour faire autre chose ? Il ne faut plus utiliser la main pour mettre nécessairement l’engrais ”, a-t-il évoqué.
LIRE AUSSI : Campagne cotonnière 2022-2023 : le Bénin à nouveau premier producteur en Afrique
Le gouvernement a pris ces différentes initiatives pour soulager les agriculteurs et pour accroître le rendement. ‘‘ L’État béninois n’est pas prêt à spolier ses paysans. Nous n’allons pas travailler pour exploiter nos paysans […] Nous veillons à ce que les facteurs de production soient rendus disponibles et accessibles physiquement et économiquement, mais ça demande une organisation des acteurs pour pouvoir bénéficier de tous ces appuis ‘‘, a-t-il promis.