Dans une interview, Edibayo Dassoundo Ayibatin, présidente de l’Association Internationale des Femmes Juges, chapitre du Bénin, a partagé ses rêves pour l’association et la magistrature béninoise dans les prochaines années.
« Nous rêvons bien évidemment d’une magistrature, je dirais d’abord au-delà de l’association, d’une magistrature plus féminisée », a déclaré la présidente au micro de Bip radio. Créée aux États-Unis, l’Association Internationale des Femmes Juges compte environ 6 500 membres à travers le monde.
Pour Edibayo Dassoundo Ayibatin, le rêve de l’association est de voir, dans un avenir proche, une magistrature plus féminisée. L’association espère voir des femmes à la tête des institutions clés du pays, telles que la Cour suprême et la Cour constitutionnelle, car, selon elle, les femmes en ont le mérite. « Tout le monde est unanime sur le fait que les femmes sont talentueuses », a-t-elle rappelé. Et d’ajouter : « Nous espérons voir d’ici 5 à 10 ans une femme présidente de la Cour suprême (…), des femmes présider la Cour constitutionnelle ».
L’association lutte donc pour l’émancipation des femmes, en particulier celles de la profession judiciaire. Elle vise à démystifier les préjugés concernant les nominations des femmes. « Nous espérons que les stéréotypes et les préjugés parfois sexistes qui accompagnent la nomination des femmes régressent », a-t-elle affirmé.
L’Association Internationale des Femmes Juges œuvre pour une justice plus équitable et pour la reconnaissance des compétences des femmes dans la magistrature, afin de créer un environnement judiciaire où les femmes peuvent accéder aux plus hautes fonctions sans entrave.