Le gouvernement béninois, le Programme alimentaire mondial (PAM) et les parties prenantes du Programme national d’alimentation scolaire intégré (PNASI) ont pris part les jeudi 28 et vendredi 29 avril 2022 à Cotonou, à un atelier sur la chaîne d’approvisionnement des cantines en vivres locaux.
Poser les jalons d’une cantine scolaire essentiellement basée sur la production agricole. C’est l’objectif premier de cet atelier de 48 heures au cours duquel les participants se sont attelés à définir les étapes et le rôle des différents partenaires le long de la chaîne d’alimentation scolaire aux fins de parvenir progressivement à une cantine scolaire endogène.
A l’entame des travaux, après avoir rappelé les avantages de l’alimentation scolaire, Dossa Aguémon, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (DC/MAEP) a relevé à quel point il tient au gouvernement d’approvisionner les cantines scolaires à partir de produits locaux, ce qui, à l’en croire, est une option payante tant pour les bénéficiaires que pour l’agriculture à la base.
Il a invité les participants à « réfléchir à trouver les solutions les plus adaptées pour redynamiser et renforcer les systèmes d’approvisionnement des cantines scolaires en vivres locaux ». Dossa Aguémon les a aussi exhortés à saisir l’occasion pour faire des propositions pour diversifier le panier alimentaire, améliorer la qualité du bol scolaire, et jeter les bases du transfert progressif des compétences de gestion des cantines à l’Etat.
Intervenant avant le DC/MAEP, Guy Adoua, le Représentant résident du PAM au Bénin (RR-PAM/Bénin) a soutenu que l’alimentation scolaire basée sur la production locale est l’une des principales mesures capables de favoriser l’accès et le maintien des apprenants à l’école. Rappelant la série d’ateliers organisés il y a quelques semaines de cela sur l’identification des besoins en renforcement de capacités nationales et sur le développement du modèle national d’alimentation scolaire, Guy Adoua n’a pas caché sa joie de voir la production locale cristalliser les réflexions.
A l’en croire, entre autres avantages, elle contribue à la promotion de l’agriculture grâce aux achats locaux Guy Adoua a insisté alors sur la nécessité de renforcer lesdits achats, pour faire du PNASI un programme pérenne et capable de concourir à l’atteinte des Objectifs de développement durable.
A noter que l’atelier a réuni une cinquantaine de participants, à savoir des représentants des ministères sectoriels, la cellule Education et suivi des cantines scolaires, des Partenaires techniques et financiers, des agences du Système des Nations unies, les représentants des organisations de la société civile. Y a aussi pris part une délégation du PAM venue du bureau régional, du siège et du CERFAM.