Dans un post sur sa page Facebook, la journaliste Angela Kpeidja s’est réjouie de l’auto saisine de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), suite aux déclarations d’une invitée de l’émission “Top O féminin” sur le plateau de la chaîne de télévision TVC, exposant sa vie de prostitution en ligne communément appelée ‘’bizzi’’.
A l’instar de certains internautes, suite aux propos jugés “indécents”, tenus par une pratiquante de la prostitution en ligne, la journaliste Angela Kpeidja condamne lesdits propos et salue l’auto saisine de l’instance de régulation des médias, HAAC, pour mieux se pencher sur la question et décider des sanctions le cas échéant. « Je suis contente que la HAAC se soit saisie de cette affaire », peut-on lire sur sa page. Pour elle, « le rôle des médias dans les mutations des sociétés n’est plus à démontrer. Envahir les réseaux sociaux avec des contenus innovants et adaptés au langage de cette jeunesse en perdition devrait être l’ultime but ». Or, selon elle, ses consoeurs ont failli à cette mission en laissant passer des propos qu’elle condamne. C’est sûrement pour cela qu’elle se réjouit que les conseillers de la HAAC se soient intéressés à ce dossier.
Selon certaines sources, l’animatrice de l’émission et les directeurs de la chaîne ont été convoqués mardi 22 février devant la commission de la carte de presse, de l’éthique, et de la déontologie de la HAAC.
Pour la journaliste, l’appartenance à une corporation de personnes se livrant au travail du sexe ne doit pas justifier une déclamation de propos constitutifs d’atteinte aux bonnes mœurs sur les médias.
« Dans l’exercice de mon métier, j’ai déjà reçu des professionnels du sexe, les membres de la communauté LGBT… mais jamais en laissant passer des termes aussi dégoûtants que ceux que j’ai entendus dans l’émission », a rappelé l’auteure de Bris de silence.