Au Bénin, une mesure prise par l’État dans la localité de Savalou pour lutter contre l’exportation clandestine du soja et du cajou vers d’autres pays, fâche un citoyen béninois et natif du milieu.
«C’est triste et à la limite choquant de voir les tractopelles creuser des trous de 4 à 5 mètres de profondeur dans les zones frontalières au Togo en l’occurrence à l’ouest Savalou», a déclaré Maliki Laleye, citoyen béninois et natif de Savalou. Pour lui, cette mesure prise par l’État au-delà de résoudre un problème ponctuel, est un obstacle à la libre circulation des personnes.
Il reconnaît que cette lutte engagée par le gouvernement contre la sortie clandestine du cajou et du soja est a saluée. Mais, «non à l’usage des tractopelles pour creuser des trous», a-t-il tranché.
Pour cause, « en dehors du cadjou et du soja nos mères et femmes empruntent ces chemins qui pour aller se ravitailler, qui pour aller se soigner au Togo ou vice-versa», a-t-il justifié.
Par ailleurs, il invite le gouvernement béninois à revoir sa méthode et exhorte la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI), la police, les eaux et forêts à travailler autrement sans creuser des trous pour empêcher la sortie du soja et du cajou.