Dans un retournement de situation inattendu, l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, accusé de corruption au Togo depuis 2018, a récemment échappé aux poursuites judiciaires qui pesaient sur lui.
L’homme d’affaires français Vincent Bolloré, impliqué dans une affaire de corruption au Togo depuis 2018, voit son destin judiciaire prendre un tournant surprenant avec la récente décision de la Cour de Cassation française. Mise en examen pour « corruption active d’agent public étranger », Bolloré avait plaidé coupable en février 2021 dans l’espoir d’éviter un procès devant le Tribunal correctionnel.
Le 29 novembre 2023, la Cour de Cassation a annulé les actes d’aveu de culpabilité qui figuraient dans le dossier de l’homme d’affaires. Cette décision, qui ébranle les fondements de l’affaire, ouvre une voie inattendue permettant à Vincent Bolloré de se soustraire aux poursuites judiciaires.
L’affaire remonte à 2018 lorsque Bolloré a été mis en examen dans le cadre d’une enquête sur des concessions portuaires au Togo et en Guinée Conakry. Deux ans après, en février 2021, l’homme d’affaires breton a plaidé coupable devant le tribunal judiciaire de Paris. Les allégations étaient liées à des avantages fiscaux pour Bolloré et des sous-facturations de conseils à Faure Gnassingbé, président actuel du Togo et candidat à l’élection présidentielle de 2010.
Selon les informations rapportées par BFMTV, la propriété africaine de Bolloré, comprenant Havas, aurait bénéficié de ces arrangements douteux. Cependant, avec l’annulation des aveux de culpabilité par la Cour de Cassation, la solidité du dossier contre l’homme d’affaires semble compromise, bien que sa mise en examen soit confirmée par la juridiction française compétente.
“Désormais, les poursuites judiciaires contre Vincent Bolloré sont incertaines”, déclare une source proche du dossier à BFMTV.