L’Union africaine (UA) a exprimé son “profond regret” après l’annonce du Mali, du Burkina Faso et du Niger, des pays dirigés par des militaires, de se retirer de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Dans une annonce surprenante, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, tous dirigés par des régimes militaires, ont officiellement déclaré leur retrait de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision a suscité des inquiétudes.
L’Union africaine (UA) a réagi rapidement à cette nouvelle, exprimant son “profond regret” face à la décision des trois pays de se retirer de l’organisation régionale, rapporte l’AFP. Cette déclaration souligne l’importance de la coopération régionale pour relever les défis communs et renforcer la stabilité dans la région ouest-africaine.
La CEDEAO, créée en 1975, a été un pilier essentiel de la coopération économique et politique entre les États membres de l’Afrique de l’Ouest. Elle a joué un rôle crucial dans la promotion du commerce, de la sécurité et du développement durable dans la région. Le retrait soudain de trois de ses membres clés met en péril ces efforts et soulève des questions sur l’avenir de l’intégration régionale.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont tous actuellement dirigés par des régimes militaires, résultat de récents coups d’État qui ont ébranlé la stabilité politique de ces pays. Ces changements de gouvernement ont été suivis de critiques internationales et de sanctions, mais les dirigeants militaires semblent persister dans leurs choix.