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« Que le 8 mars ne soit pas une occasion de fête, de port de tissus et de se rendre belle » : soutient la présidente de l’ONG FED

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La journée internationale de la fête, célébrée chaque 8 mars ne doit pas être une occasion pour festoyer sans se consacrer à un temps de réflexion positives pour l’amélioration des conditions de la femme. C’est le point de vue que défend Raïmath Djibril Moriba juriste spécialiste en genre et Présidente de l’ONG Femmes Engagées pour le développement (FED).

« Le 8 mars est une journée de douleurs, de recueillement, de réflexions positives et de recherche de solutions pour améliorer les conditions de la femme.» Voilà ce que pense la présidente de l’ONG FED en se référant à l’histoire de la commémoration de cette journée.

Pour la militante des droits de la femme, le 8 mars doit pas être réduit à la fête. « Il ne faut plus que le 8 mars soit une occasion de fête, de port de tissus et de se rendre belle.», a-t-elle déclaré dans un entretien accordé à la radio diaspora FM, le samedi 4 mars dernier.

Pour elle, il faut aller au delà des moments de réjouissance notés habituellement tout le long du mois de mars pour se consacrer à la réflexion. Au cours du mois, il faut réfléchir « pour apprécier les acquis, voir ce qui reste à faire pour continuer la marche vers les droits positifs de la femme.» Et c’est ce à quoi l’ONG dont elle est la présidente s’attelle chaque jour.

Appel pour cette édition 2023

Le thème du 8 mars 2023 est “Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes”. Dans ce cadre, Raïmath Djibril Moriba appelle les femmes à utiliser le numérique pour développer leurs activités. Et ceci passe par une éducation à l’usage du numérique. « On peut de façon sectorielle, former des femmes à être des bras armés du numérique de sorte qu’elles puissent véritablement développer leur économie à partir de ces outils » a-t-elle suggéré et d’ajouter qu’il faut réunir « les femmes par petits groupes à qui l’on donne des formations sur l’usage du numérique adapté à leurs activités économiques.»

Par ailleurs, tout en reconnaissant que certaines utilisent le numérique en s’adonnant à des pratiques qui créent “une fissure sociale ”, elle compte sur l’éducation, la sensibilisation et la sanction pour y faire face.


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