Après que le feu vert pour le déploiement des « forces en attente » lors du sommet des chefs d’États à Abuja le jeudi 11 août dernier, le président ivoirien a affirmé que son pays est prêt à envoyer ses militaires dans le cadre de l’éventuelle intervention militaire de la CEDEAO.
« La Côte-d’Ivoire est prête et je viens de donner une instruction au chef d’état-major des armées de commencer la mobilisation de ses troupes pour leur participation à cette opération de la CEDEAO ». C’est par ces propos que Alassane Ouattara résume l’état actuel de l’opération militaire de la CEDEAO.
Selon ses dires, la Côte-d’Ivoire entend fournir un bataillon de 850 à 1.100 hommes. « Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux », a-t-il averti.
Si pour Alassane Ouattara, l’opération militaire pourrait s’étendre sur une durée de trois mois, « toutes les dispositions financières » ont été prises. « Ce n’est pas une opération des Nigérians contre les Nigériens ou des Béninois contre les Nigériens », a-t-il rassuré.