Suite aux entretiens entre la délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et les autorités de transition du Niger, de nouvelles perspectives émergent quant à la durée de la transition politique.
Des sources au cœur de la médiation indiquent désormais que la transition pourrait s’étendre sur une période de 15 à 18 mois, une prolongation significative par rapport aux délais initialement envisagés.
Des proches de Bola Tinubu, président du Nigeria et président en exercice de la Cédéao, ont confirmé cette évolution, précisant que le document reçu après le premier séjour de la délégation à Niamey reflète un consensus croissant autour de cette période de transition prolongée, rapporte RFI.
L’une des principales conditions posées par la Cédéao pour la levée graduelle des sanctions est la libération du président nigérien Mohamed Bazoum, détenu depuis le coup d’État militaire en octobre dernier. La junte nigérienne, qui a ouvert la porte à la discussion, exprime son accord sur cette libération, mais souhaite que Bazoum reste au Niger. Une position qui diverge avec celle des émissaires de la Cédéao, qui préconisent que le président libéré se trouve « de préférence, à l’extérieur ».