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Les Béninois, contre les VBG et pour la promotion de la santé reproductive, soutiennent l’éducation à la sexualité dans les écoles, selon une enquête d’Afrobarometer

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La branche béninoise de l’organisation Afrobarometer a présenté ce mercredi 15 mai 2024, à Cotonou, les résultats de son enquête Round 10 sur les Violences basées sur le genre (VBG) et la santé reproductive.

Les résultats d’une enquête réalisée par l’équipe d’Afrobarometer au Bénin en collaboration avec IREG (Innovante recherche en économie et gouvernance) ont démontré la position des Béninois vis-à-vis des violences basées sur le genre et l’autonomisation des femmes en santé reproductive.

L’objectif de cette investigation est de permettre aux populations de s’imprégner et d’apprécier les nouvelles législations en faveur des femmes au Bénin. Aussi, elle s’intéresse à la lutte contre les VBG qui constituent le fer de lance de plusieurs organismes gouvernementaux, notamment l’Institut National de la Femme, les ONG et associations de femmes.

Selon Jean-Luc Houngbèmè, Directeur de l’IREG, l’enquête réalisée auprès de 1 200 adultes béninois entre janvier et février 2024 avec un niveau de confiance de 95%, a permis de dégager six grandes conclusions :

  • 78% des Béninois estiment que les filles et les femmes devraient avoir le droit de décider si et quand elles se marient, et de combien d’enfants elles souhaitent avoir.
  • 83% des répondants soutiennent que les filles devraient pouvoir continuer leurs études même en cas de grossesse ou de maternité.
  • 78% pensent que les écoles devraient enseigner l’éducation à la sexualité aux jeunes pour les aider à prendre des décisions éclairées.
  • 58% estiment que les contraceptifs devraient être accessibles à tous, quel que soit leur statut matrimonial, et 53% quel que soit leur âge.
  • Environ 36% estiment que les femmes et les filles de leur communauté interrompent leurs grossesses de manière « occasionnelle » ou « souvent ».
  • La majorité pense que l’avortement est justifié en cas de danger pour la santé de la femme (65%) ou en cas de viol ou d’inceste (53%), mais moins en cas de contraintes économiques (63%) ou pour d’autres raisons (66%).

Ces résultats rappellent qu’il y a des efforts considérables à faire aussi bien au niveau des gouvernants qu’au niveau des Béninois pour fédérer toutes les couches autour de la lutte contre les VBG et pour garantir aux jeunes apprenants un meilleur avenir loin des grossesses non désirées et des IST.

Philippe G. LOKONON

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