Au début de cette nouvelle année scolaire 2023-2024, Alphonsine Gansa, directrice départementale des enseignements maternel et primaire du Littoral, a pris une décision qui suscite un débat animé au sein de la communauté éducative. Elle a annoncé que la dictée matinale serait désormais obligatoire dans les classes de CM1 et CM2 des établissements scolaires publics et privés de Cotonou.
La Dictée Matinale est désormais une réalité dans les classes de CM1 et CM2 des établissements scolaires publics et privés de Cotonou. Dans une note adressée aux chefs des régions pédagogiques du Littoral, l’instruction de Alphonsine Gansa, directrice départementale des enseignements maternels et primaires du Littoral est claire : “J’ai l’honneur de vous inviter à vouloir bien instaurer la dictée matinale dans les cours moyens CMI et CM2 pour compter de cette rentrée scolaire 2023-2024. Pour ce faire, cette activité devra se dérouler rigoureusement tous les jours ouvrables de la semaine à partir de 07 heures.”
Cette décision a immédiatement suscité des réactions mitigées sur les réseaux sociaux. Si la majorité approuve l’idée de réintroduire la dictée au primaire, il y a un désaccord sur la périodicité et l’horaire choisis. Parmi les partisans de la décision, certains estiment qu’elle devrait être étendue à l’ensemble du territoire, voire au premier cycle secondaire, afin d’améliorer les compétences en expression orale et écrite des élèves.
Cependant, l’horaire matinal, à 7 heures, fait l’objet de nombreuses critiques. Certains internautes soulignent que les élèves devraient déjà être sur pied à 5h30 tous les jours, ce qui peut être préjudiciable à leur développement. Ils proposent plutôt une fréquence réduite, avec des séances de dictée 3 fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi), ce qui soulagerait les enfants et les enseignants.

D’autres suggèrent un compromis en organisant les dictées seulement deux fois par semaine, de préférence vers la fin de la semaine (jeudi matin et vendredi matin), pour permettre aux élèves de récupérer du sommeil le week-end.
La décision d’Alphonsine Gansa suscite donc un débat constructif sur l’éducation et les besoins des élèves, mettant en évidence la nécessité de trouver un équilibre entre l’amélioration des compétences linguistiques et le bien-être des enfants.