Après l’explosion survenue à l’École nationale des officiers de Toffo, le gouvernement a déploré l’accident mais révèle que des dispositions avaient été prises à cet effet pour que cela ne se produise pas surtout à Cotonou. Une révélation faite par le Porte-parole du gouvernement lors du point de presse du Conseil des ministres le mercredi 03 mai.
Les munitions obsolètes ayant occasionnées l’explosion au camp militaire de Toffo ont été déplacées du Camp Guézo à Cotonou pour être détruites à Toffo. Une mesure prise par le gouvernement pour éviter des risques d’explosions en plein cœur de Cotonou et les dangers y afférents.
Selon le Porte-parole du gouvernement, «ces munitions obsolètes ont été déplacées en très grande partie du Camp Guézo. Donc si un tel accident intervenait dans un environnement comme celui-ci, vous pouvez imaginer les dégâts que cela pourrait provoquer dans la ville».
La hiérarchie militaire a enclenché le processus de destruction des munitions avec «la proactivité, l’anticipation et la vision afin de contenir un drame». Car, «il s’avère que leur manipulation soit très délicate», a ajouté Wilfried Léandre Houngbédji.
Parlant du camp de Toffo, le Secrétaire général adjoint du gouvernement a fait savoir qu’au moment où l’explosion est survenue, les « officiers en formation n’étaient pas là. Ils étaient déjà déplacés sur Canan où la formation se poursuit précisément parce qu’il y a cette opération de destruction de ces munitions obsolètes qui était en cours».
Par ailleurs, Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que, tout en déplorant, cet accident conforte la politique du Chef de l’État de doter l’armée de casernes modernes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle «le camp de Toffo est programmé pour faire objet de modernisation pour devenir une académie militaire de formation et les travaux devront également commencer sous peu.Tous cela mis ensemble, c’est un accident certe déplorable, mais nous pouvons nous réjouir de ce que nous ayons eu des conséquences moindres», a-t-il conclu.