Un homme qui pensait avoir honoré la dernière volonté de sa mère en dispersant ses cendres en Méditerranée découvre cinq mois plus tard qu’il a incinéré le mauvais corps. Une enquête a été ouverte à Marseille pour déterminer les circonstances de cette erreur dramatique.
En août dernier, un homme vivant en France, inquiet de ne plus avoir de nouvelles de sa mère, alerte les marins-pompiers. Ces derniers découvrent le corps sans vie d’une vieille femme dans son salon. Le parquet de Marseille ordonne alors une levée de doute, et l’examen médico-légal conclut à une mort naturelle.
Suivant les instructions de sa mère, l’homme organise la crémation, sans pouvoir voir le corps, comme le stipule la procédure de l’institut médico-légal. Le 17 août, la crémation a lieu, et les cendres sont dispersées dans la mer, selon la volonté de la défunte. Cependant, plusieurs mois plus tard, l’homme est convoqué par la brigade criminelle et apprend avec stupeur que le corps incinéré n’était pas celui de sa mère, mais celui d’une autre femme, portant un nom presque identique et décédée à quelques jours d’écart.
Devant la gravité de la situation, le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour atteinte à l’intégrité d’un cadavre et organisation de funérailles contraires à la volonté du défunt.