Dans le cadre de l’opérationnalisation du projet ARCEPE-AHINADJÈ, une délégation béninoise conduite par la Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Togniodé, s’est rendue au Canada du 12 au 15 novembre 2024. Ce projet novateur vise à renforcer les capacités des entreprises féminines agroalimentaires face aux défis climatiques, avec un financement de 13,4 millions CAD, soit environ 5,8 milliards FCFA.
Dans le cadre de sa stratégie de promotion de l’entrepreneuriat féminin et de la résilience climatique, le gouvernement béninois a lancé le projet ARCEPE-AHINADJÈ , une collaboration stratégique entre le Bénin et le Canada. Du 12 au 15 novembre 2024, une délégation conduite par Madame Véronique Togniodé, Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, a séjourné au Canada pour des discussions stratégiques avec le partenaire du projet, Développement International Desjardins (DID).
Cette mission avait pour principal objectif de valider les principes et modalités de fonctionnement du partenariat, en vue de la tenue du premier comité bilatéral prévu pour janvier 2025. À cette occasion, des discussions approfondies ont permis d’aborder les stratégies d’opérationnalisation du projet , le partage de bonnes pratiques en matière de gouvernance et l’exploration de nouveaux partenariats dans les domaines de l’inclusion et de l’éducation financière.
Défis climatiques et économiques
Le projet ARCEPE-AHINADJÈ s’inscrit dans une logique de renforcement des entreprises féminines agroalimentaires face aux changements climatiques. Il vise à : accroître la performance et la rentabilité des petites entreprises dirigées par des femmes ; stimuler la création d’emplois décents ; contribuer à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté.
Le projet bénéficie d’un financement de 13,4 millions CAD (soit 5,8 milliards FCFA) et impactera plus de 15 000 femmes évoluant dans le secteur agroalimentaire au Bénin. Sur une durée de six ans, il cible des filières agricoles à fort potentiel, telles que le soja, le maraîchage, l’aviculture et l’ananas.
Lors de cette mission, Madame Togniodé et sa délégation ont mis un accent particulier sur l’adaptation des outils du projet aux réalités des femmes béninoises. Ces échanges ont permis de poser les bases d’une appropriation commune des mécanismes d’exécution et d’orienter le projet vers des activités génératrices de revenus viables et durables.