Selon un récent rapport du Fonds monétaire international (FMI), l’Afrique se positionne au cœur d’une croissance économique remarquable en 2024, avec pas moins de sept pays africains figurant dans le top 10 mondial. Parmi ces nations, le Niger émerge en tant que leader incontesté, affichant une croissance prévue de 12,5 % cette année.
Selon les projections du FMI, le Niger devrait connaître une croissance économique spectaculaire de 12,5 % en 2024. Cette performance remarquable est attribuée en grande partie à la vigueur de son secteur pétrolier, qui a compensé la baisse de la production d’uranium. Le pays se classe ainsi en tête du continent africain en termes de croissance économique, surpassant même des économies plus établies.
Le rapport souligne que la Guyane, en Amérique du Sud, occupe la première place mondiale avec une croissance estimée à 38,2 %. Ce pays sud-américain bénéficie également d’un secteur pétrolier en pleine expansion, propulsant sa croissance à des niveaux exceptionnels.
La République du Bénin se positionne également de manière impressionnante sur cette liste restreinte, avec une prévision de croissance de 6,3 % pour l’année 2024. Cette performance la place juste derrière le Burkina Faso (6,4 %) et la Côte d’Ivoire (6,6 %). Yvonne Mhango, économiste chez Bloomberg, a souligné que “les perspectives de croissance de l’Afrique subsaharienne s’améliorent”, notant que huit des dix plus grandes économies de la région devraient connaître une croissance significative, représentant ensemble 40 % du PIB régional.
Les membres africains du top 10 en termes de croissance du PIB en pourcentage sont les suivants :
- Niger (12,5 %)
- Sénégal (8,8 %)
- Libye (7,5 %)
- Rwanda (7 %)
- Côte d’Ivoire (6,6 %)
- Burkina Faso (6,4 %)
- Bénin (6,3 %)
Malgré leur position actuelle en retrait en termes de croissance du PIB, le Nigeria et l’Afrique du Sud sont engagés dans des réformes qui pourraient inverser la tendance à terme. Ces deux géants économiques du continent pourraient jouer un rôle majeur dans les prochaines années, contribuant à renforcer davantage la croissance économique de l’Afrique.