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CRIET : Un jeune de 22 ans écope de 30 ans de prison pour viøl sur une fillette de trois ans

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Au Bénin, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a prononcé un verdict sévère à l’encontre d’un coiffeur âgé de 22 ans, le reconnaissant coupable de viøl sur une fillette de trois ans, mercredi 14 février 2024.

La CRIET a rendu son verdict dans une affaire de viøl sur mineure, condamnant un coiffeur âgé de 22 ans à une peine de trente ans de réclusion criminelle.

Les faits remontent à l’année où l’accusé était âgé de 18 ans. À Dankanmey, dans la commune de Sô-Ava, une fillette de trois ans, se rendant simplement pour acheter de la nourriture, a été victime de cet acte odieux. Le coiffeur l’a interceptée et forcée à des relations s3xuelles, malgré les cris de la petite qui ont temporairement interrompu l’agression.

La défense et le verdict

Selon Banouto, lors du procès, malgré les preuves médicales accablantes, dont des examens révélant une fissuration anale chez la jeune victime, l’accusé a fermement nié les accusations portées contre lui. Toutefois, le deuxième substitut du procureur spécial a insisté sur la véracité des faits, demandant la requalification des charges en viøl et réclamant une condamnation à vingt ans de réclusion.

La défense, représentée par Maître Boris Glèlè, a plaidé le doute raisonnable, insistant sur l’absence de preuves concluantes quant à la culpabilité de l’accusé. L’avocat a souligné l’absence de lien direct entre son client et la blessure constatée chez la victime, tout en remettant en question l’identification de l’agresseur par le père de la fillette. Il a ainsi plaidé en faveur de l’acquittement de son client.

Cependant, la Cour, après délibération, a suivi les recommandations du ministère public, requalifiant les faits en viøl sur mineure et condamnant le coiffeur à une peine plus sévère de trente ans de réclusion. De plus, une compensation financière de 10 millions de FCFA a été ordonnée à verser à la victime, ainsi qu’un franc symbolique à l’Institut national de la femme (INF).

L’accusé placé sous mandat de dépôt depuis le 14 mai 2020, dans l’attente de son sort final, dispose désormais de quinze jours pour faire appel de cette décision.


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