Le Coronavirus encore appelé Covid-19 fait couler les larmes de la terre entière en ce moment. Et pourtant, deux Africains semblent l’avoir vu venir. L’un, chercheur burkinabè, l’a annoncé depuis 1993 à la télévision nationale du Burkina Faso. L’autre est un auteur sud-africain qui a prédit la manière dont tout cela se passerait, plus récemment en 2017. Voici ce que disaient les deux.
En 1993, invité du journaliste Youcouba Traoré, à la télévision nationale du Burkina Faso, Mamadou Dango, chercheur burkinabè en égyptologie a annoncé l’apparition d’un virus plus dangereux que le VIH SIDA. « Le Burkina Faso n’est pas à l’abri. Ça va arriver d’une manière spontanée, si rapide que l’homme n’aura pas le temps d’agir » avertissait le chercheur, il y a 27 ans.
Le chercheur dit avoir tiré sa prédiction des études qu’il mène sur le plan cosmique. Selon lui, il y a un cycle périodique qui surviendrait suite à une expansion physique de l’univers et qui aurait des impacts sur les êtres vivants.
Interrogé aujourd’hui, 27 ans après cette annonce, Mamadou Dango confirme à la presse que le coronavirus est bel et bien le virus qui devrait venir après celui du Sida dont il parlait. À la question de savoir pourquoi il n’avait pas nommé le virus, l’égyptologue répond : « Je ne pouvais pas nommer le virus(…) parce que j’aurais pu être guillotiné puisqu’on ne va me croire ». Et plus effrayant de tout est qu’il annonce un autre virus dans 11 ans, selon ses travaux de recherche car c’est un cycle.
Deon Meyer, le Sud-africain et sa prédiction de la pandémie mondiale
Dans son livre “L’année du Lion”, paru en 2017 en France, Deon Meyer a réussi à peindre le tableau apocalyptique de la situation sanitaire engendrée par le Covid-19.
Des passages entiers décrivent comment une “ fièvre ” née de la fusion de deux coronavirus, l’un humain et l’autre animal se répandra dans le monde entier. « Comment raconter la fièvre ? se demande Hennie […] On voit les actualités à la télé et on les entend à la radio et on pense, non, ils vont l’arrêter avant que la chose arrive chez nous et on a un peu peur. », demande Willem Storm au fermier Hennie Laas, deux personnages du livre.
En poursuivant la lecture de son oeuvre, on y découvre d’autres similitudes avec ce que vit le monde aujourd’hui : « Ils trouveront sûrement une solution et tu ne t’en fais pas trop. Jusqu’à ce que l’Angleterre et les Etats-Unis annulent les vols et déclarent l’état d’urgence. Et puis le virus est là, on pense, il va falloir qu’ils se grouillent, et, pour la première fois, on a vraiment la trouille. »
Si ces deux Africains ont aujourd’hui comme d’autres prédit cette catastrophe sanitaire mondiale les remèdes aussi s’annoncent être disponibles dans la médecine africaine même si pour l’heure, ils ne sont pas encore certifiés par des instances habilitées au niveau international.