Marlene Engelhorn, une citoyenne autrichienne âgée de 31 ans et descendante du fondateur de BASF, a décidé de prendre une initiative audacieuse en consultant un groupe de 50 citoyens autrichiens pour déterminer la meilleure façon de redistribuer une somme de 25 millions d’euros qu’elle a héritée.
Une héritière a décidé de consulter un groupe de citoyens autrichiens pour déterminer la meilleure façon de redistribuer la somme de 25 millions d’euros, soit 16 408 364 347,50 FCFA (Seize milliards quatre cent huit millions trois cent soixante quatre mille trois cent quarante sept virgule cinquante) qu’elle a reçue en héritage.
Marlene Engelhorn a exprimé son désir de redonner à la société et a expliqué sa démarche dans un communiqué, soulignant le manque de taxation des droits de succession en Autriche comme une motivation clé pour prendre cette initiative.
“J’ai hérité d’une fortune, sans rien faire pour cela”, a déclaré Marlene Engelhorn. “Si les politiciens ne font pas leur travail et ne redistribuent pas, alors je dois redistribuer mes richesses moi-même”, a-t-elle ajouté, exprimant son désir de faire face à la responsabilité sociale liée à sa fortune.
La jeune héritière autrichienne a lancé l’idée de former un groupe de citoyens pour prendre des décisions collaboratives sur l’utilisation de sa fortune. 10 000 invitations ont été envoyées à des citoyens autrichiens de plus de 16 ans, provenant de divers horizons sociaux et géographiques.
Un total de 50 personnes seront sélectionnées, avec 15 membres suppléants au cas où certains se retirent. Les participants auront pour mission de déterminer comment la somme d’argent sera utilisée dans l’intérêt de la société autrichienne dans son ensemble. Pour faciliter le processus, des réunions auront lieu à Salzbourg, avec la participation d’universitaires et d’organisations de la société civile.
Les participants seront soutenus financièrement, avec la couverture des frais de déplacement et une rémunération de 1 200 euros pour chaque week-end de participation. Marlene Engelhorn insiste sur le fait qu’elle respectera les choix du groupe de citoyens, soulignant qu’elle n’aura aucun droit de veto dans la prise de décision.
Néanmoins, elle précise que la décision doit être “largement soutenue” par le groupe pour que l’argent soit effectivement redistribué.
