À quelques jours de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) 2025, les élèves finalisent leurs révisions dans les établissements béninois. À l’école primaire publique d’Ofia, dans la commune de Kétou, le directeur Daniel Midogni partage ses stratégies pédagogiques et ses recommandations pour optimiser les chances de réussite des candidats.
Du lundi 2 au jeudi 5 juin 2025, 271 890 candidats, dont 131 660 filles et 98 enfants en situation de handicap, composeront dans les 805 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire béninois. À l’école primaire publique (EPP) d’Ofia, située dans la commune de Kétou, la mobilisation est totale. Sous la houlette de leur directeur, Daniel Midogni, les élèves de CM2 poursuivent leurs ultimes révisions dans une ambiance studieuse.
Pour Daniel Midogni, les signaux sont au vert. « La plupart de nos candidats sont prêts pour affronter le CEP », déclare-t-il avec assurance. Fort des résultats de l’examen blanc récemment organisé, il estime que ses élèves ont les aptitudes requises pour réussir. Mais pas question de relâcher l’effort. « On fait des heures supplémentaires, le mercredi soir, le samedi soir… On revoit les activités déjà traitées et on corrige ensemble des exercices« , explique-t-il.
Des méthodes ciblées
Lors de ces séances intensives, l’instituteur met l’accent sur des techniques précises, notamment en expression écrite et en mathématiques. « Je leur enseigne à identifier et respecter les différentes parties des genres littéraires. C’est le premier critère d’évaluation en expression écrite », confie-t-il.
En mathématiques, il recommande la méthode de la « construction », une approche structurée pour réussir au moins deux des trois items proposés dans une épreuve. « Avec deux items bien traités, la moyenne est déjà assurée », souligne l’enseignant.
Des conseils de bon sens
Alors que le CEP se déroule en pleine saison pluvieuse, Daniel Midogni insiste sur l’importance du bien-être physique et mental des élèves. Malgré la baisse de la pluviométrie annoncée par l’Agence nationale de la météorologie, les risques liés aux maladies saisonnières demeurent. L’enseignant préconise prudence et discipline : « Je leur demande de ne pas manger de repas trop gras, de dormir tôt, d’éviter de réviser jusqu’à l’épuisement, et d’arriver au centre avant 7 heures, même s’il pleut. »
Il invite également les candidats à garder leur sang-froid le jour des épreuves : « Lire posément les sujets, identifier les questions bien comprises et les traiter avec lucidité. »
Alors que le compte à rebours est lancé, les enseignants comme Daniel Midogni espèrent voir leurs efforts couronnés de succès. Les regards sont désormais tournés vers les salles d’examen.
