Au Bénin, après un moment de retrait, l’ancien président de la République, Boni Yayi est à nouveau sur le terrain polique en participant ouvertement à la campagne électorale pour son parti, Les Démocrates. Voici ce qu’en pense le Porte-parole du gouvernement.
L’ancien président Boni Yayi est à nouveau dans l’arène politique aux côtés du parti de l’opposition, Les Démocrates dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 8 janvier prochain: apparition publique et Bain de foule dont l’objectif est de galvaniser les électeurs à voter Les Démocrates.
Alors Wilfried Léandre Houngbédji, Porte-parole du gouvernement béninois décryptait des sujets liés à l’actualité dans une émission spéciale “ Questions d’actualité”, une question sur la sortie politique de Boni Yayi lui a été posée par nos confrères.
« Quoique has been, il aspire à être présent sur le terrain ainsi que chacun a pu l’observer au moins depuis 2017, 2018, 2019, c’est son choix. Mais nous avons été suffisamment édifié ici. Les Béninois aussi sur la politique de monsieur Boni Yayi, sur sa façon de nous gouverner. J’ai la conviction que si avant lui, et d’avantage à son temps, certaines réformes avaient osé être faites, certains choix majeurs de politique avaient osé être faits, nous n’aurions pas vécu le début de mandat de Patrice Talon en considérant que c’était si dure parce que nous aurions été habitués déjà un peu plus aux efforts », a d’abord répondu le Porte-parole.
Même s’il souligne qu’il n’a nullement l’intention de remuer le couteau dans la plaie, il rappelle : « nous avons déjà vécu des années où un président de la République n’était jamais au courant de ce que faisait son gouvernement dès lors qu’une décision suscitait des critiques dans l’opposition. S’il n’était pas en voyage, c’est qu’il était en brousse et il n’avait pas été présent au moment où la décision avait été prise.»
Or selon lui, le président Talon est tout le contraire de ce qu’il rappelle concernant Yayi. « Depuis 2016, vous avez un président de la République droit dans ses bottes qui assument ses choix, les choix de politique de son gouvernement, qui les défend, qui les explique et qui en fait la pédagogie… même s’il est incompris sur l’instant.», a-t-il soutenu.