Au Bénin, c’est une équipe de cinq membres qui supervise la cellule de traitement des plaintes et dénonciations créée à la présidence de la République mi-janvier 2022.

Désigné à la faveur du Conseil des ministres en date de 19 janvier 2022, le ministre d’État Pascal Irené Koukpaki préside le dispositif chargé de recueil des plaintes ou dénonciations à l’encontre de tout agent public. Il est secondé dans cette tâche par le Secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, le coordonnateur du Bureau d’analyse et d’investigation, Johannes Dagnon, le secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, Nounagnon Aristide Djidjoho et le coordonnateur de la cellule juridique de la présidence de la République claude Cocou Olympio.
En effet, dans le but de rendre effective et efficace, la lutte contre la corruption, le gouvernement du président Talon a décidé de l’installation et de la mise en service d’un dispositif central de recueil de plaintes ou de dénonciations à l’encontre de tout agent public, quelque soit son niveau de responsabilité.
Selon un compte rendu du Conseil des ministres, le comité mis en place est chargé « d’analyser les plaintes et dénonciations ainsi que les éléments de preuve fournis par les plaignants ou dénonciateurs ; d’inciter les citoyens à surveiller la reddition des comptes par les personnes investies d’une parcelle de responsabilité ; mettre en place un mécanisme renforcé d’investigation sur les cas présumés de corruption ; de proposer les modalités de poursuite pour chaque cas ; renseigner sur les suites données aux plaintes et dénonciations avérées.»

Pour rappel, de 2019 à 2020, le Bénin a stagné avec la note de 41/100 et avait perdu trois places en termes de rang. Le Bénin avait occupé le 83e rang en 2020 et 80e en 2019. Mais en 2021, le Bénin remonte et occupe désormais le 78 è rang sur 180 pays étudiés. En espace de deux ans, le Bénin a conquis cinq places et se rapproche du top 75 des nations fortes en lutte contre la corruption. Le niveau de corruption étant réduit, le Bénin (42) points s’éloigne peu à peu des nations se situant dans la zone rouge tels la Somalie (13), la Syrie ( 13) et le Soudan du Sud (11), selon le classement.