Un déclin sans précédent dans la fréquence des relations s3xuelles chez les Français et les Françaises. Selon un sondage réalisé par l’Ifop au mois de janvier, seulement 76% des personnes interrogées ont eu un rapport s3xuel au cours des douze derniers mois, atteignant ainsi un taux plus bas historique des cinquante dernières années.
Dans une étude récente réalisée par l’Ifop et dévoilée ce mardi 6 février, une tendance inédite se dessine : les Français et les Françaises connaissent une baisse significative de leur activité s3xuelle, atteignant des niveaux jamais enregistrés depuis cinquante ans.
Selon les données de l’enquête, 76% des personnes interrogées ont déclaré avoir eu un rapport s3xuel au cours des douze derniers mois. Ce chiffre représente une chute significative par rapport aux décennies précédentes.
Une des caractéristiques les plus frappantes de cette tendance est la diminution de la fréquence des rapports s3xuels. Alors qu’il y a quinze ans, près de six Français sur dix avaient en moyenne un rapport s3xuel par semaine, ce chiffre est maintenant tombé à quatre sur dix.
La jeunesse
Les jeunes semblent être les plus touchés par cette baisse d’activité s3xuelle. Plus d’un quart des 18 à 24 ans interrogés ont admis ne pas avoir eu de rapport s3xuel au cours de l’année écoulée, soit cinq fois plus qu’il y a une vingtaine d’années. Même parmi ceux qui ont des relations s3xuelles, la fréquence est en baisse, avec une moyenne d’un rapport par semaine pour la moitié d’entre eux, bien en deçà des générations plus âgées.
Du côté des femmes
Un désintérêt croissant pour le s3xe est également mis en évidence, avec plus de la moitié des femmes et près de la moitié des hommes déclarant qu’ils pourraient vivre avec quelqu’un dans une relation purement platonique. De plus, un quart des personnes en couple admettent ne pas ou ne plus avoir d’intimité physique avec leur partenaire.
Les écrans pointés du doigt
Si les causes de cette récession s3xuelle restent multiples, l’Ifop pointe du doigt la concurrence des activités numériques, notant que la vie s3xuelle d’aujourd’hui est “moins intense qu’avant l’ère du smartphone et du haut débit”.
Les jeunes de moins de 35 ans vivant en couple semblent particulièrement touchés, avec un pourcentage élevé ayant déjà préféré des activités en ligne telles que regarder des séries ou jouer à des jeux vidéo plutôt que d’avoir des rapports s3xuels.