Jeudi 17 avril 2025, une attaque meurtrière attribuée à des individus armés non identifiés a endeuillé la zone du « point triple » à l’extrême nord du Bénin, dans le département de l’Alibori. Face à cette nouvelle incursion à la frontière avec le Burkina Faso et le Niger, l’ancien ministre de l’Intérieur, aujourd’hui député du Bloc Républicain, Benoît Degla, appelle à une riposte rapide et à une stratégie régionale coordonnée.
Le Bénin a de nouveau été frappé par une attaque terroriste dans sa partie septentrionale. Jeudi 17 avril 2025, des individus armés non identifiés ont lancé un assaut au niveau du « point triple », cette zone stratégique située à la jonction des frontières du Bénin, du Burkina Faso et du Niger. Des pertes humaines ont été enregistrées aussi bien dans les rangs des Forces de défense et de sécurité béninoises que du côté des assaillants, selon les premières informations.
Au lendemain de cette attaque, l’ancien ministre de l’Intérieur, Benoît Degla, désormais député à l’Assemblée nationale sous la bannière du Bloc Républicain, l’un des partis de la majorité présidentielle de Talon, a livré son analyse sur le plateau de Canal 3 Bénin, ce dimanche 20 avril 2025.
« Que la riposte ne tarde pas. Et avant la riposte, que nous anticipions pour ne pas qu’ils aient accès à notre territoire et qu’ils soient neutralisés de la plus grave manière », a-t-il déclaré avec gravité.
Pour l’élu, il est urgent de renforcer les capacités de surveillance et de renseignement sur les zones frontalières. « Pour lutter efficacement contre les terroristes, il faut le renseignement. Il faut les moyens aériens. Et des efforts se font. Il n’y a pas longtemps, on a acquis des vecteurs aériens pour nous assurer de la surveillance permanente de notre territoire », a-t-il souligné, tout en rappelant la complexité de cette guerre « asymétrique », où l’ennemi se dérobe et varie ses modes opératoires d’une attaque à l’autre.
Benoît Degla insiste également sur la nécessité d’une coopération étroite avec les pays voisins, notamment le Burkina Faso et le Niger, également confrontés à l’hydre terroriste. « Il y a la nécessité de coopérer avec les pays voisins qui vivent les mêmes situations que nous pour que nous puissions mutualiser nos moyens pour écraser ces terroristes », a-t-il conclu.
