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Santé sexuelle et reproductive : CARE Bénin-Togo et le CNGOB unissent leurs forces pour accélérer la réduction des décès maternels

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Dans le cadre de la double célébration de la Journée internationale de la contraception et de la 5e édition de la Journée internationale de l’avortement sécurisé, l’organisation humanitaire et de développement CARE Bénin-Togo, en partenariat avec le Collège national des gynécologues obstétriciens du Bénin (CNGOB), a organisé un café débat sur le thème : « Accélérer la réduction des décès maternels, grâce à l’accès universel aux DSSR ».

Le 28 septembre 2024, CARE Bénin-Togo et le CNGOB ont co-organisé un café thématique pour célébrer la Journée internationale de la contraception en différé et la 5e édition de la Journée internationale de l’avortement sécurisé. Avec leurs partenaires techniques et financiers, ces deux entités ont choisi de réfléchir autour du thème : « Accélérer la réduction des décès maternels grâce à l’accès universel aux Droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) ».

Lors de son discours d’ouverture, Dr Emmanuel Ewagnignon, Président du CNGOB, a insisté sur la pertinence de cette thématique. Il a appelé les acteurs à dépasser les obstacles législatifs et culturels qui continuent d’entraver l’application des lois en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) et d’interruption volontaire de grossesse (IVG). Malgré les avancées sur le plan juridique, il reste des défis à relever pour garantir l’accès équitable aux services de santé reproductive. « Les lois sont là, mais il est impératif de les vulgariser et de garantir leur application pour réduire le taux de décès maternels », a-t-il martelé.

Guillaume Aguettant, Directeur pays de CARE Bénin-Togo, a pour sa part, rappelé que l’objectif de ce café débat était de replonger les participants dans les apports des récentes législations relatives à la santé sexuelle et reproductive (SSR). Il a mis l’accent sur la nécessité d’adopter des résolutions concrètes pour lutter contre les avortements clandestins, qui coûtent chaque année la vie à de nombreuses femmes au Bénin. « Nous devons non seulement nous approprier les textes de loi actualisés, mais aussi veiller à les diffuser largement pour toucher un maximum de personnes », a-t-il affirmé.

Ateliers de réflexion et propositions concrètes

Dans le cadre des discussions, les participants, issus de divers secteurs, ont été répartis en groupes de réflexion pour aborder les sous-thématiques liées aux droits à la santé sexuelle et reproductive, avec un accent particulier sur la santé maternelle. Les sujets couverts incluaient notamment la planification familiale et l’espacement des naissances, le rôle des acteurs sociaux et sanitaires dans la réduction des décès maternels, l’Intervention Volontaire de Grossesses (IVG), ainsi que la santé sexuelle des adolescents et des jeunes.

Dr Thierry Lawale, représentant le ministre de la Santé, a assuré que les recommandations issues de ces échanges seraient transmises au ministre afin d’être intégrées dans les actions à venir du ministère de la Santé. « Les contributions que vous avez partagées aujourd’hui guideront certainement nos futures initiatives pour renforcer les services de santé maternelle et reproductive », a-t-il déclaré.

Cette double célébration, marquée par l’échange de bonnes pratiques et d’idées innovantes, s’inscrit dans le cadre des 25 ans d’intervention de CARE au Bénin. Depuis le 9 septembre, l’organisation multiplie les événements afin de commémorer son engagement en faveur des groupes cibles et des communautés vulnérables béninoises.

Philippe G. LOKONON & Frérot A. DANON


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