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Législatives de janvier 2023 au Bénin : « La vraie exclusion est encore là » [Jacques Ayadji]

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À quelques semaines des élections législatives de janvier 2023, le président du parti Moele-Bénin a accordé un entretien exclusif à la chaîne de télévision internationale, France 24 le jeudi 24 novembre 2022. Un entretien dans lequel Jacques Ayadji explique ce qu’il entend par exclusions et encore présentes dans le paysage politique béninois.

Invité le jeudi 24 novembre sur France 24, Jacques Ayadji, le Président de la formation politique Moele-Bénin a évoqué l’atmosphère qui prévaut à quelques semaines des échéances électorales de janvier prochain. Il soutient que la vraie exclusion n’est pas celle que clament des opposants politiques. « Nous pensons qu’au delà de ce que les acteurs politiques appellent les exclusions partisanes, la vraie exclusion est encore là. Et Moele-Bénin veut travailler pour ces millions de Béninois qui sont à l’extérieur et qui sont exclus du jeu politique au Bénin », a déclaré Jacques Ayadji et d’être plus précis :

« Lorsque vous ne résidez pas au Bénin pendant un an, vous ne pouvez pas candidater pour une élection législative […] Les personnes handicapées de façon générale sont exclues du jeu politique au Bénin.» Pour le président de Moele-Bénin, son parti entend travailler pour changer ces exclusions.

En évoquant l’exclusion politique dont parlent certaines formations politiques en référence aux élections de 2019 où seulement deux partis, soutenant le pouvoir Talon ont pu prendre part aux législatives, sans l’opposition, Jacques Ayadji pense qu’il ne s’agit pas d’une exclusion, mais plutôt d’un refus de se conformer aux textes de loi en vigueur. C’est pour cela qu’il se réjouit aujourd’hui de la participation de l’opposition aux législatives, notamment Les Démocrates. « Le Bénin n’a jamais renoncé à l’esprit de compétition. Nous sommes très heureux que finalement ces partis de l’opposition acceptent de se conformer à la loi parce que les lois qui les ont amenés à ne pas candidater, les dernières fois n’ont pas été changées et ils [Les partis de l’opposition] sont revenus », a-t-il conclu.

Philippe G. LOKONON

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