Contrairement à ses prérogatives antérieures, l’institution national de la femme est désormais mieux outillé pour défendre et promouvoir la femme béninoise. C’est en substance qu’il faut retenir des nouveaux objectifs de cette institut déclinés par Léandre Wilfrid Houngbédji, Porte-parole du gouvernement.
« C’est une dimension nouvelle qui vise à montrer à l’opinion et à la femme béninoise qu’il ne s’agit pas dans cette forme là, d’un organisme juste pour garnir le décor. L’institut sera alors très actif, les faits dont il va connaître en fonction de leurs gravités, il va décider directement de les porter devant la justice ou parfois de se porter partie civile. Vous voyez que c’est un acte nouveau qui fonde le renouveau de l’institut en question mais surtout de la protection de la femme béninoise. Nous attendons dans les prochains jours, les nominations qui vont permettre de rendre opérationnel cet institut en question », ce sont là les propos de Wilfried Léandre Houngbédji qui renseignent davantage sur la nouvelle configuration de l’Institut national de la femme. Cette décision du gouvernement vise selon le Porte-parole, à soutenir les femmes surtout celles maltraitées dans la société. À travers l’institut, chaque femme victime de toutes sortes de discriminations, pourra facilement les porter devant la justice. Pour ce fait, l’institut est dorénavant rattaché à la Présidence de la République et doté d’une personnalité juridique puis d’une autonomie financière.
Rappelons que l’institut de la femme existait au Bénin depuis 2009.