Le Bénin pleure l’un de ses esprits les plus éclairés. Mgr Barthélémy Adoukonou, grand théologien et figure de proue du dialogue entre la foi chrétienne et les cultures africaines, est décédé dans la nuit 26 au 27 octobre 2025 à Cotonou. Le gouvernement béninois, par la voix du ministre de la Culture lui a rendu un vibrant hommage.
Suite à l’annonce du décès de Mgr Barthélémy Adoukonou, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola a salué la mémoire d’un digne fils du Bénin, d’une figure intellectuelle et spirituelle majeure.
Dans un communiqué officiel, le ministre a déclaré que « Monseigneur Adoukonou était l’un des plus illustres fils du Bénin, théologien érudit, apôtre du dialogue entre la foi et la culture, et bâtisseur infatigable de ponts entre les peuples et les croyances ».
Le chargé du portefeuille ministériel de la Culture a reconnu en lui « un homme de lumière et de conviction », dont la pensée « nourrie de la sève africaine et de la rigueur chrétienne » a contribué à l’enracinement des valeurs africaines dans la spiritualité.
En référence à l’engagement du prélat pour la mémoire collective, Jean Michel Abimbola a rappelé son rôle actif dans la dynamique de restitution des biens culturels au Bénin : « En défenseur passionné de la mémoire collective, il s’est également engagé pour le retour des biens culturels africains et la restitution des trésors royaux du Bénin. »
Pour le ministre, Mgr Adoukonou incarnait une conviction forte : « La valorisation de l’identité africaine et béninoise est une arme incontournable dans la maîtrise du continuum historique et du patrimoine culturel de nos peuples. »
En son nom et au nom du gouvernement, Jean-Michel Abimbola a adressé ses condoléances à la Conférence épiscopale du Bénin, à la famille du défunt et à tous ceux qui ont été « nourris par sa parole, éclairés par sa sagesse, et inspirés par son humilité. »
Le défunt prélat laisse derrière lui, un héritage spirituel et culturel qui continuera de marquer la mémoire collective, tant nationale qu’internationale.
