Le Bénin projette faire d’une pierre deux coups dans sa lutte pour la régularisation de la commercialisation des produits cosmétiques en s’attaquant par la même occasion aux problèmes de la dépigmentation. C’est ce qu’a expliqué Nicolas Sodabi, Chef cellule juridique et du contentieux de l’Agence béninoise de régulation pharmaceutique (ABRP), sur les antennes de Bip Radio.
«Les produits dépigmentants ne seront pas autorisés. Parce que c’est un problème de santé publique». C’est ce qu’a révélé le Chef cellule juridique et du contentieux de l’ABRP, Nicolas Sodabi, sur Bip Radio.
Selon lui, cette mesure de l’État n’est pas spécifique à la lutte contre la dépigmentation mais son application va quand même y contribuer. «L’arrêté (du ministre de la santé en date du 18 janvier 2022) ne vise pas exclusivement la dépigmentation. Mais la dépigmentation fait partie des produits cosmétiques.[…] C’est lors de la délivrance de l’autorisation de mise sur le marché, qu’on va voir qu’il y a une substance dedans qui va permettre la dépigmentation et interdire l’autorisation», a-t-il clarifié.
Nicolas Sodabi rappelle que la lutte contre la dépigmentation relève des devoirs de l’État central. «Les textes obligent l’État, le gouvernement à vous empêcher de prendre les produits qui peuvent vous créer des problèmes de santé», a-t-il soutenu.