Les Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO réunis par visioconférence ce 28 août en session extraordinaire, se sont prononcés pour la deuxième fois sur le coup d’État au Mali.
Selon le communiqué final de la présidente du Niger, l’institution sous régionale « trouverait acceptable » l’idée d’un « gouvernement par interim dirigé par un civil ou un militaire à la retraite » pour une période de transition de « six, neuf, ou douze mois », avant l’organisation d’élections au Mali. Et d’ajouter : « Notre Sommet décide que les sanctions énoncées au point 13 (h), 13(i) de la Déclaration des Chefs de l’Etat et Gouvernement du 20 août 2020 seront levées progressivement en fonction de la mise en œuvre des décisions ci-dessus ».