L’organisation des nations unies a alloué vendredi 30 août 2024, un financement de 100 millions de dollars (soit plus de 59,3 milliards de FCFA) pour l’accélération des réponses aux crises humanitaires sous-financées dans 10 pays dont sept pays africains.
Dix pays du monde dont sept africains pourront recourir à une cayote d’aide d’un montant de 100 millions de dollars (59,3 milliards de FCFA) allouée par l’ONU à travers le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de remédiation au sous-financement critique des urgences humanitaires. L’annonce de cette décision d’aide à vocation humanitaire a été faite dans un communiqué, vendredi 30 août, par la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires de l’ONU, Joyce Msuya.
Selon le communiqué, une grande partie de ce soutien financier, soit plus d’un tiers, sera consacré aux opérations d’aide au Yémen (20 millions de dollars) et en Éthiopie (15 millions de dollars). Dans les pays tels que le Myanmar (12 millions de dollars), le Mali (11 millions de dollars), le Burkina Faso (10 millions de dollars), l’Haïti (9 millions de dollars), le Cameroun (7 millions de dollars) et le Mozambique (7 millions de dollars), vont recourir à ces fonds ainsi répartis pour protéger les populations les plus vulnérables contre les conflits armés, les chocs et les stress climatiques. La dernière partie de l’allocation onusienne est destinée au Burundi (5 millions de dollars) et au Malawi (4 millions de dollars), qui font face à la sécheresse causée par le phénomène climatique El Niño.
Dans son message, la sous-secrétaire aux affaires humanitaires de l’ONU a justifié l’importance de cette aide à caractère humanitaire avant d’exhorter les donateurs à soutenir cette cause. « Le financement du CERF est une injection d’argent en dernier recours pour éviter le pire et sauver des vies lorsque les autres financements humanitaires sont inadéquats. Dans de trop nombreuses situations d’urgence humanitaire, le manque de financement empêche les organisations humanitaires d’atteindre les personnes qui ont besoin d’une aide vitale, ce qui est déchirant. Il est urgent que les donateurs accordent une attention accrue et soutenue à ces crises sous-financées », a déclaré Joyce Msuya.