Des soldats de l’armée malienne ont mené une opération couronnée de succès à Kidal en collaboration avec les supplétifs russes du groupe Wagner, et ont bénéficié du soutien militaire de leurs alliés du Niger et du Burkina Faso.
Les troupes de l’armée malienne avec le concours des forces spéciales russes du groupe Wagner ont réussi à prendre le contrôle de la ville de Kidal, aux mains des terroristes mais pas sans deux pays alliés. Le Niger et le Burkina Faso ont joué un rôle crucial en mettant à disposition des moyens logistiques essentiels.
Le Niger aurait prêté un avion-cargo et potentiellement un avion de chasse, selon les informations de RFI. De son côté, le Burkina Faso aurait fourni un drone, voire des munitions pour des frappes de drone. En outre, les deux pays ont dépêché des officiers au poste de commandement de l’armée malienne basé à Gao.
Malgré le succès de cette opération et son impact potentiel sur la stabilité régionale, aucun des deux pays alliés du Mali n’a émis de communication officielle sur les contributions de leurs forces armées respectives, précise le média.
Cette coopération militaire s’inscrit néanmoins dans la lignée des objectifs déclarés de l’Alliance des États du Sahel (AES). Créée en septembre dernier par le Mali, le Niger et le Burkina Faso, cette alliance constitue un pacte de défense contre le terrorisme et les rébellions armées.
L’article 6 de la charte de l’Alliance prévoit que toute atteinte à la souveraineté d’une partie contractante sera considérée comme une agression contre les autres parties, impliquant un devoir d’assistance et de secours, y compris l’emploi de la force, de manière individuelle ou collective.