A Accra, au Ghana, les chefs d’état-major de la CEDEAO réfléchissent sur ce qu’il faut faire et quand il faut le faire en cas d’échec des négociations entre la junte militaire nigérienne au pouvoir et l’organisation sous régionale.
A la rencontre des chefs d’état-major de la CEDEAO tenue les 17 et 18 août au Ghana, le Commissaire aux affaires publiques de l’organisation, Abdel Fatau Musah s’est confié à la presse lors de la première journée.
Selon lui, les officiers réunis ont une parfaite maîtrise de leur mission dans le cadre de la probable opération militaire : « Nous connaissons notre concept d’opération, nous connaissons le risque. Nous connaissons les opportunités et nous mettons tout cela dans la phase de planification. La planification est virtuellement terminée. Pour l’instant, cette réunion porte sur les engagements et sur le moment où nous commencerons à marcher vers le pays. »
A souligner que le chef d’état-major capverdien n’était pas à ce sommet car son pays s’est opposé à une éventuelle intervention militaire pour faire partir les putschistes nigériens du pouvoir.