Que la CEDEAO ne compte pas sur le Tchad, pays frontalier du Niger pour déloger si possible militairement la junte au pouvoir au Niger. Le Tchad s’oppose à toute option militaire.
« Le Tchad n’interviendra jamais militairement. Nous avons toujours prôné le dialogue. Le Tchad est un facilitateur. » C’est par ces propos que Daoud Yaya Brahim, le ministre des Armées du Tchad a indiqué la position de son pays, non membre de la CEDEAO mais voisin du Niger.
Selon lui, la seule option possible est et reste le dialogue pour ramener la stabilité au Niger. Et il revient aux Nigériens eux-mêmes de trouver les portes de sortie à la crise. Certes le président du Tchad à la demande de la CEDEAO est allé rencontrer le président Bazoum et les putschistes mais il s’agissait de faciliter le dialogue entre les parties, a-t-il souligné.
Selon RFI, les pays comme le Nigéria, le Bénin, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont déjà donné leur accord pour envoyer des contingents si éventuellement l’option militaire s’imposait.